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Rappel des faits : le Jeudi 24 Mai 2018, peu avant 23h, un aéronef a survolé de façon illégale le périmètre aérien de la centrale nucléaire de Fessenheim et a été repéré par les gendarmes du Peloton Spécialisé de la Protection de la Gendarmerie (PSPG).

Le MUFON France a été informé de cet incident dès le Vendredi en milieu de soirée par téléphone par Jean Claude Bourret. Il a partagé avec nous un certain nombre d’éléments complémentaires qui lui ont été transmis par une source dont nous connaissons pas l’identité.

Nous avons préféré ne pas transmettre ces informations en attendant de pouvoir les vérifier par des témoignages complémentaires. Nous avons, comme à notre habitude dans de cadre d’observations récentes, procédé à un appel à témoins le jour même. 

Nous avons contacté le Samedi matin les rédactions des journaux DNA et L’Alsace, en évoquant avec les journalistes un survol anormal de la centrale, sans donner plus de détails. Les entretiens ne se sont pas extrêmement bien passés, mais nous avons eu la surprise de lire dès l’après-midi les articles dans les deux journaux. Il semble évident que l’appel aux dites rédactions de Jean Claude Bourret a surement été plus déterminant que notre communication. 

L’article évoquera également un tweet de Monsieur André Hatz, Président de l’association StopFessenheim. Un mémo signé par Matthieu Winkelmuller (astreinte Direction PCD1) confirme de façon claire et précise qu’un survol a bien eu lieu. 

 Il m’a paru important, voire essentiel de vérifier la véracité de ce mémo. J’ai donc contacté André Hatz pour lui demander de quelle façon il avait obtenu ce document. Les informations qu’il m’a fourni sont très éclairantes.

Il faut savoir que dans le cadre d’incidents dans la centrale nucléaire, le PSPG a l’obligation de transmettre les informations à la préfecture, mais également à un certain nombre d’institutions et d’associations, dont, dans le cas qui nous concerne, StopFessenheim. Autre point important, ces mémos n’ont pas vocation à être publiés publiquement, mais dans la mesure ou un destinataire pense l’information importante, il a la liberté de le transmettre au grand public sous la forme qui lui convient. André Hatz a estimé l’incident de taille (ce n’est pas le premier survol dont il a été informé), et a informé la rédaction du DNA.

Nous pouvons donc confirmer ce soir le caractère officiel de cette note. 

André Hatz nous confirmera les interdictions de survoler un site nucléaire à moins de 5 kilomètres et à moins de 1000 mètres d’altitude. Ce qui, dans le cas de Fessenheim, est un non-sens, puisque coté allemand un aérodrome se trouve à… 3 kilomètres !

André Hatz nous a également confirmé les deux autres incidents ayant eu lieu dans la centrale (arrêt du réacteur 2 lié à une carte électronique et début d’incendie sans incidence sur la production de la centrale tôt le Samedi matin). 

Notre enquêteur, Thierry Trégnago, s’est rendu à la centrale et a pu rencontrer dans le cadre de leurs fonctions des gendarmes de la PSPG, qui n’ont pas souhaité commenter l’incident.   

Nous avons contacté le service Communication de la Centrale de Fessenheim, à qui nous avons expliqué notre démarche. Le contact semble être bien passé, nous espérons rapidement une explication écrite de leur part.

Notre appel à témoins reste ouvert, nous n’avons pour l’instant pas obtenu d’informations nous permettant de confirmer ou d’infirmer les informations transmises par le témoin à Jean Claude Bourret. Nous rappelons que nous assurons l’anonymat total de nos sources, vous pouvez donc nous contacter sans crainte de voir votre identité dévoilée. 

C’est ce que nous pouvons dire à ce soir au sujet de l’incident de Fessenheim. Nous incitons tous les acteurs et associations du monde ufologique à la plus grande rigueur dans les informations qui pourraient être transmises, et éviter extrapolations et autres remplissages de vide…

Pascal Fechner

Directeur National MUFON France

mufonfrance.com

 

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